Les banques anticipent une baisse de l’immobilier
La crise économique incite les banques à la plus grande prudence. Malgré la 1ère enveloppe de plus de 10 milliards d'euros versée par l'Etat à 6 grandes banques françaises, celles-ci ne semblent toujours pas enclin à rouvrir les vannes du crédit pour des ménages qui n'apportent pas des garanties de remboursement très solides.
Comme bon nombre de secteurs d'activités directement impactés par les tensions sur le crédit, l'immobilier résidentiel connaît actuellement une baisse spectaculaire du nombre de transactions. L'immobilier neuf est particulièrement touché puisque malgré les réservations de plus en plus de dossiers sont tout bonnement refusés par les banques pour cause d'apport insuffisant.
Les banques anticipent une baisse importante de la valeur des biens immobiliers dans les 5 prochaines années. Afin d'éviter tous risques d'impayés, elles exigent désormais des apports représentant au minimum 10 à 15 % de la valeur du bien pour s'assurer qu'une vente anticipée, dû à un non-remboursement dans le cadre dune hypothèque, ne leurs fera pas perdre le moindre euro.